Récit de voyage en Mongolie 1

10 septembre. Premier réveil à Oulan Bator… j’ai eu beaucoup de mal à dormir (sans doute à cause du décalage horaire (7 heures)… mais aussi à cause des moustiques !!). Nous ne sommes que deux dans le dortoir… on devait être trois car il y a les affaires d’un espagnol sur un des quatre lits mais il n’est pas rentré dormir la nuit dernière. La guesthouse propose des tours organisés.. et tout le monde passe par ce système pour partir. Le problème, est tout d’abord, que c’est organisé, mais c’est aussi assez cher ! Je préfèrerais partir en stop ou en bus local mais voilà… ce ne sera peut être pas aussi simple que cela, la barrière de la langue est un réel problème. Nous consacrons cette journée à la visite d’Oulan Bator et partons découvrir les différents parcs et places. Nous nous rendons également au temple Gandan Khiid qui est en fait un ensemble de temples, assez jolis, dans un style bouddhiste assez classique. Pour cela, nous avons quitté pour la première fois le centre

8 septembre. C’est le jour du départ. Nous prenons notre avion à Roissy pour la Mongolie (avec un petit transit par Moscou). La Mongolie…cela semble être un des endroits les plus perdus au monde…c’est aussi le pays de l’immense. Je pense que ça peut être une expérience inoubliable…mais comment cela va-t-il se passer exactement ? Est-il facile de voyager dans le désert ? Il est assez difficile de se rendre compte de ce qu’est ce pays….je le saurai bientôt.
9 septembre. Nous avons changé d’avion à Moscou pour finir notre trajet et nous avons volé en Tupolev. On pourrait regretter le manque de confort.. mais bon…qu’en sera-t-il dans les steppes ? Nous approchons d’Oulan Bator et l’avion s’apprête à atterrir. Nous survolons donc le sol mongol à assez basse altitude le temps de la manœuvre, et quel spectacle nous est offert par le pilote. Les paysages sont d’une beauté peu descriptible : de vastes collines s’étendent à l’infini…un moment inoubliable. Enfin, nous atterrissons sur la seule piste de l’aéroport d’Oulan Bator (qui est situé à 18 Km de la ville). Il y a pas mal de personnes d’un peu tous les pays dans l’avion. Un malien à côté de nous nous apprend qu’il y a en fait actuellement un congrès sur les nouvelles démocraties et l’étape du moment est Oulan Bator. Les formalités douanières se passent très rapidement. L’aéroport, de petite taille, est propre et assez moderne. Une fois sortis, nous prenons un taxi qui va nous emmener jusqu’à Oulan Bator pour 5 $. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre à Oulan Bator et je dois dire que je suis assez surpris. La ville est propre, moderne. De belles voitures circulent…ça n’a rien d’une ville du tiers monde… Le taxi nous dépose près d’une banque à notre demande (le chauffeur connaît quelques mots d’anglais) pour changer de l’argent (1 € ˜ 1200 tugrug). Il nous dépose enfin à la UB guesthouse. (http://www.ubguest.com)
Toutes les guesthouses d’Oulan Bator sont globalement au même prix (4 $ par personne). Nous sommes en dortoir (chambres de 4 avec lits superposés) et on retrouve des gens du monde entier. Comme à mon habitude, je n’ai pas pu fermer l’œil dans l’avion et la première chose que je fais en arrivant, c’est la sieste pendant trois petites heures. Ensuite nous sortons faire un petit tour dans la ville. J’ai l’impression d’être habillé comme un clochard ici…en effet, les mongols d’Oulan Bator sont à la pointe de la mode. Nous trouvons un petit snack pour nous restaurer un peu puis nous passons la soirée au Jason Jazz Pub goûtant ainsi à la Chinggis Beer (nous avions déjà voulu essayer dans l’après midi.. mais là, petit problème de compréhension, on nous avait servi une vodka !!!)
	10 septembre. Premier réveil à Oulan Bator… j’ai eu beaucoup de mal à dormir (sans doute à cause du décalage horaire (7 heures)… mais aussi à cause des moustiques !!). Nous ne sommes que deux dans le dortoir… on devait être trois car il y a les affaires d’un espagnol sur un des quatre lits mais il n’est pas rentré dormir la nuit dernière. La guesthouse propose des tours organisés.. et tout le monde passe par ce système pour partir. Le problème, est tout d’abord, que c’est organisé, mais c’est aussi assez cher ! Je préfèrerais partir en stop ou en bus local mais voilà… ce ne sera peut être pas aussi simple que cela, la barrière de la langue est un réel problème. Nous consacrons cette journée à la visite d’Oulan Bator et partons découvrir les différents parcs et places. Nous nous rendons également au temple Gandan Khiid qui est en fait un ensemble de temples, assez jolis, dans un style bouddhiste assez classique. Pour cela, nous avons quitté pour la première fois le centre
Les banlieues, formées de nombreuses gers (yourtes) ne sont pas aussi accueillantes que le centre ville et nous découvrons l’autre face d’Oulan Bator. Cela rappelle que cette ville n’est pas aussi riche qu’on pourrait le penser de prime abord, avec environ 40% de chômage et ces milliers d’enfants errant dans les rues (ce sont d’ailleurs quasiment les seuls à mendier à la sortie des restaurants et des bars du centre). Il y a aussi de gros problèmes d’alcoolisme ici et, le soir, il n’est pas rare de croiser quelques mongols titubant ici et là. Après la visite du temple, nous nous posons à la terrasse d’un pub mongol pour nous rafraîchir. Nous dégustons un plat de frites belges ( !!!) le tout sur fond musical français( Joe Dassin !!!). Ah ! Vive la mondialisation….Après cela, petit tour à la poste et à la banque. Nous passons aussi devant le « State Department Store » : il s’agit du plus important grand magasin d’Oulan Bator qui comporte quatre étages, digne d’un grand magasin français ! Il nous faut rentrer à la guesthouse mais il est trop tard pour acheter des billets de bus (il faut les acheter un jour à l’avance). Nous resterons donc un jour de plus à Oulan Bator, cela nous laissera plus de temps pour écrire nos cartes postales. Il faudra acheter le billet de bus pour après demain… et pour l’instant la mission ne parait pas vraiment évidente !!! Le soir, nous passons quelques instants dans un bar situé à côté du « Jazz pub » d’hier soir mais la nuit précédente n’ayant pas été très bonne, nous rentrons nous coucher tôt. Il y a deux nouveaux arrivants dans notre chambre : un israélien et un australien très sympa, faisant des efforts pour parler anglais avec nous.